La « Guerre de la langouste » a bien eu lieu. C’est un conflit qui opposa le Brésil à la France entre 1961 et 1963. Un simple litige, diplomatique et armé, au sujet de zones de pêche. Au final, rien, ou presque rien.
Or, ce conflit pourtant mineur — nous ne pouvons que le constater — a eu un retentissement certain sur notre monde, s’insinuant aussi bien dans nos civilisations que jusque dans nos rêves, influençant les traditions religieuses et les mouvements de mode ainsi que les artistes et les livres d’histoire. La langouste, depuis cette guerre, pour des raisons que nous nous proposons d’étudier, s’est imposée alors comme un véritable emblème, voire une mythologie.
Or, ce conflit pourtant mineur — nous ne pouvons que le constater — a eu un retentissement certain sur notre monde, s’insinuant aussi bien dans nos civilisations que jusque dans nos rêves, influençant les traditions religieuses et les mouvements de mode ainsi que les artistes et les livres d’histoire. La langouste, depuis cette guerre, pour des raisons que nous nous proposons d’étudier, s’est imposée alors comme un véritable emblème, voire une mythologie.
Cette exposition présentée aux Rencontres de la Photographie s’inscrit dans un projet de recherche curatorial mené tout au long de l’année 2025 par le commissaire et critique d’art Jean-Yves Jouannais, l’artiste enseignante Mabe Bethônico, la scénographe Elizabeth Guyon et le groupe d’étudiant·e·s artistes de l’ENSP. L’exposition ainsi pensée collectivement a donné lieu à un accrochage cherchant à interroger notre rapport à l’histoire, à la guerre et aux mythes nationaux.
Artistes : Thomas Bouniol, Célia de Feral, Teva Lan‑Yeung, Denis Valery Ndayishimiye, Maria Teresa Neira Barres, Mélina Rard, Joffrey Sebault et Jacinta.
Crédits photos : Grégoire d'Ablon
Artistes : Thomas Bouniol, Célia de Feral, Teva Lan‑Yeung, Denis Valery Ndayishimiye, Maria Teresa Neira Barres, Mélina Rard, Joffrey Sebault et Jacinta.
Crédits photos : Grégoire d'Ablon









